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Nuit d’orage

Publié le | lundi 16 août 2010 | Commentaires fermés sur Nuit d’orage

Coup de tonnerre ! Réveillé en sursaut, je souris en constatant que je m’étais endormi sur le lit couché en diagonale. Mon corps avait dû profiter de mon absence pour s’aligner sur un flux énergétique (non-identifié). Probablement une rivière souterraine…

Dehors, c’était le déluge ! On aurait dit que Dieu nettoyait tout au Kärcher pendant que sa femme prenait des photos au flash et qu’en plus ils s’engueulaient ! On n’était pas loin du : « Le vent secouait la forêt d’une seule main » de Desjardins.

Je pensais à une de mes amies qui m’a avoué récemment qu’elle avait peur de l’orage et je me demandais comment elle le vivait. Je l’imaginais en train de déchirer ses draps avec les dents… Moi j’aime ça quand le ciel se fâche ! La planète a besoin de se faire brasser la cage de temps en temps ! Et puis, ça remet les choses en perspectives. Ça donne envie de se blottir aussi…

La fenêtre de la salle de bain était ouverte. Un nuage avait réussi à rentrer et s’en donnait à coeur joie en détrempant tout dans son sillage. Je l’ai repoussé dehors assez facilement. S’il avait eu des mains, il aurait pû s’agripper ou pire me tirer les cheveux !
J’avais de l’eau jusqu’aux genoux. Mon cahier « mes pages du matin » et un livre de Christian Bobin jouaient à combat naval ! Christian gagnait car il écrit mieux que moi ! Je dois avouer que ses phrases sont comme des torpilles… Je les ai repêchés et essuyés… pour le reste, je me suis rappelé avoir lu quelque part que les carrelages n’avaient pas peur de l’eau… J’ai regagné le couloir à la nage et je suis allé me recoucher (bien parallèle aux murs cette fois-ci).
J’écoutais la pluie furieuse marteler la vitre. Je me demandais quelle mouche la piquait. Je repensais à cette île d’Hawaï – je ne sais plus laquelle – où il y avait cette maison blanche, toute en bois, abandonnée au bord d’une falaise qui semblait implorer l’océan. Elle avait l’air si pâle au milieu de la jungle, dont le vert était tellement intense au regard qu’on avait l’impression qu’il hurlait.
Il y avait de l’orage dans l’air ce jour là, les vagues était déchainées et s’élançaient sur les roches volcaniques, l’écume aux lèvres…

J’ai une mémoire associative… un orage en appelle un autre…

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